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La cryptomonnaie en Afrique

Cryptomonnaie sur le continent africain : la course est lancée !

De nombreux pays se lancent dans la course aux cryptomonnaies en Afrique. On estime par exemple que 11% des Sud-Africains et 9% des Nigérians possèdent des cryptomonnaies. La faible bancarisation, l’envie d’épargner, l’attrait pour la spéculation, mais surtout la possibilité de réaliser simplement des transactions internationales rend la cryptomonnaie de plus en plus attrayante sur le continent.

La cryptomonnaie en Afrique

Pour ou contre la cryptomonnaie ?

Les cryptomonnaies ne plaisent pas à tout le monde. En effet, le Ghana travaille actuellement sur une version numérique de sa monnaie. Ce dernier devient ainsi la première nation africaine à suivre cette tendance. Elle permettrait de contrer l’expansion des cryptomonnaies bien connue comme le Bitcoin ou l’Ether. Les banques jugent ces nouveaux moyens de paiement peu sûr, enclin à de fortes spéculations et donc jugée peu fiable. Cela favorise l’expansion de la FINTEC, autrement dit le paiement via mobile.

Certains ne jurent désormais que par ces monnaies virtuelles. Il en existerait plus de 7000. Le chanteur Akon possède même sa propre cryptomonnaie, le Akoin. L’artiste sénégalais Mansour Ciss Kanakassy a lancé en 2018 l’idée d’une cryptomonnaie africaine : l’AFRO. Cette monnaie virtuelle panafricaine se veut au service du développement en Afrique. Elle pourrait permettre aux différents pays africains de faciliter leurs échanges, car en Afrique il existe plus de 40 devises réelles différentes. L’essor de cette cryptomonnaie pourrait également permettre à la diaspora africaine de perdre moins d’argent lors des transactions financières.

La naissance de la cryptomonnaie

La fondation Cardano, créatrice de la cryptomonnaie du même nom s’est associé à la technologie de la BlockChain pour conquérir le continent africain. Pour rester simple, la Blockchain c’est une technologie de stockage et de transmission d’informations sans organe de contrôle. C’est le principal support de fonctionnement des cryptomonnaies. La fondation s’est notamment développée en Éthiopie où 5 millions d’étudiants en bénéficient désormais.

Le stockage des données des étudiants, leurs notes, et les diplômes sont facilités et sécurisés par cette nouvelle technologie. « Nous pensons que la blockchain offre une opportunité clé pour mettre fin à l’exclusion numérique et élargir l’accès à l’enseignement supérieur et à l’emploi » indique la ministre de l’éducation en Éthiopie.

Une association entre la fondation Cardano et Save The Children a également vu le jour. Elle devait permettre, grâce au développement de cette fameuse blockchain en Afrique, de pouvoir réaliser des dons en cryptomonnaie pour aider des projets éducatifs ou encore de protection de l’enfance.

Des communautés attirées par la cryptomonnaie et l’univers du Blockchain ne cessent de voir le jour. Des projets de grosse envergure comme en Éthiopie voient le jour. Le développement et donc l’avenir de l’Afrique pourrait passer par l’essor de ces monnaies virtuelles ou numérique. Il est quand même nécessaire de se renseigner un maximum avant de se lancer le monde passionnant de la spéculation sur ces nouvelles monnaies qui ne cessent d’évoluer le monde !

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