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Homme qui se questionne sur le fact checking dans le journalisme

Quand le « fact-checking » fait son entrée dans le journalisme

Monique Ngo Mayag, journaliste-factchekeuse camerounaise, travaille pour l’AFP Factuel à Dakar.

Oluwasegun Olakoyenikan, journaliste-factcheker pour AFP Fact Check Nigeria… Bien d’autres noms pourraient être mentionnés, les journalistes-factcheker en Afrique sont nombreux et de plus en plus de rédactions proposent aujourd’hui une rubrique et/ou une chronique dédiées au fact-checking.

Le journaliste-factchecker se consacre à la vérification et

la contextualisation de l’information.

Homme qui se questionne sur le fact checking dans le journalisme

Nature du métier de factchecker

Désinformation, mésinformation, infox, malinformation, fake news, etc. Les termes ne manquent pas pour qualifier la production et la diffusion de contenus incomplets et parfois sciemment produits dans le but de nuire.

Face à la montée en puissance de tentatives de manipulation de l’information sur les des réseaux sociaux, vérifier l’exactitude des faits et la véracité des informations diffusées devient un travail de recherche minutieux.

La vérification de l’information sur le web et sur les réseaux sociaux devient effectivement un métier en plein essor :

– Suivre l’actualité qui circule sur les réseaux sociaux ou le web (en temps réel).

– Vérifier et recouper les données. On dit qu’une donnée est fiable si elle est sourcée et est recoupée par au moins 3 médias différents.

– Insérer les communautés sur les forums et les réseaux sociaux pour contacter directement les sources.

Cet engouement pour la vérification de l’information est révélateur d’une exigence : la volonté d’accéder à des contenus plus fiables et précis.

Les difficultés et les défis du fact-checking

Face à la vitesse de propagation de l’information et les quantités importantes de données, la démarche de vérification est plus que nécessaire, notamment sur les réseaux sociaux. Cependant, le fact-checking se heurte à quelques difficultés. En effet, une « infox » sensationnelle suscite davantage l’intérêt des internautes. Par conséquent, les algorithmes mettent en avant les publications qui génèrent beaucoup de nombreux engagements.

Un des plus gros défis pour les journalistes-factchecker est d’expliquer le « vrai » dans un contexte ou les rumeurs sont très présentes. Il faut donc être en mesure d’éclaircir les phénomènes complexes de manière simple et intelligible en apportant rapidement les éléments de contextes afin de « débunker » les fausses informations. Cette démarche est également un moyen permettant aux médias de renforcer sa crédibilité et sa visibilité, notamment dans un secteur (la presse) qui souffre d’une crise de légitimité. De plus, sensibiliser les populations et les internautes aux moyens mis en place aujourd’hui pour vérifier l’information, par les journalistes et fact-checkers, participe à l’amélioration de l’accès à l’information sur le continent.

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