Dans une ère où l’intelligence artificielle (IA) est en plein essor, les contours de ce nouveau système qui bouscule les habitudes restent peu connus. Au sein de cet article, il est question de revenir sur les origines de cet outil et sur son (probable) avenir.
L'émergence de l'intelligence artificielle dans notre société
L’IA est un programme développé dans le but d’imiter l’intelligence humaine. Elle imite par le biais d’algorithmes de calculs fonctionnant comme une reproduction de l’activité neurologique d’un cerveau. Celle-ci tend à copier les mécanismes de pensées humaines via des systèmes informatiques complexes et évolutifs.
Elle est entrée dans le sillage de la cybernétique entre 1940 et 1960. C’est grâce à la publication « A Logical Calculus of Ideas Immanent in Nervous Activity » de Warren McCullough et Walter Pitts. Il s’agit du tout premier modèle d’IA, mis au point en 1950. Développé par deux étudiants d’Harvard, Marvin Minsky et Dean Edmonds, le « premier ordinateur a réseau de neurones » devient l’ancêtre de l’IA. L’appellation « IA » est employée pour la première fois en 1956 pour décrire cette technologie. Il s’agit donc d’un concept relativement récent. Celui-ci connaît un large succès à l’échelle mondiale, notamment depuis l’essor du Big data en 2010.
L’aube de la « superintelligence ».
Si l’IA occupe une très grande place dans le quotidien de millions de personnes, force est de constater qu’elle n’est qu’à ses prémices. À ce jour, on distingue trois types d’IA:
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L’intelligence « faible » : centré sur la mise en exécution d’une seule tâche donnée. Il s’agit d’un système très performant dans l’automatisation des tâches.
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L’intelligence « générale » ou dite « forte » : celle-ci se veut être l’IA de demain. Son but serait de développer des traits inhérents aux capacités purement humaines telles que la conscience et la sensibilité. Idéalement, elle serait capable de présenter une volonté autonome. À l’heure actuelle, il n’existe pas encore de véritable intelligence de ce type.
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La « superintelligence » : Encore loin d’être mise au point, elle vise à dépasser chacune des capacités du cerveau humain.
À l’heure actuelle, il est possible de développer et d’utiliser certains outils d’IA faible. Chat GPT, dont le lancement, très récent, a été effectué en novembre 2022, en est le parfait exemple. Ce type d’intelligence fonctionne selon deux systèmes : l’« expert » ou l’« apprentissage ».
Un système « expert » d’IA compose un résultat en appliquant des règles programmées aux données reçues. Le système « d’apprentissage », en revanche, est plus complexe. Il se sert des données communiquées par ses utilisateurs pour apprendre et faire évoluer son résultat. C’est le cas de JASPER, IA permettant de rédiger des articles.
L’IA faible est le seul modèle exploitable à ce jour. Celle-ci ne possède de faible que son nom. Elle a ouvert un vaste champ de possibilités au monde entier depuis sa disponibilité. Elle est aujourd’hui utilisée dans de nombreux domaines (santé, commerce, sécurité, ou à but récréatif …). L’IA devient un outil incontournable du quotidien.
